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Les VRAI-FAUX du handicap psychique pour combattre les idées reçues
1) Les personnes vivant avec un handicap psychique, ne peuvent pas suivre de formation
FAUX
Au contraire la formation – au même titre que le travail – peut permettre à l’apprenant de retrouver un cadre de vie structurant, une source d’autonomie, de renouer des relations sociales et jouer un rôle essentiel dans le rétablissement de la personne.
2) Les personnes vivant avec un handicap psychique sont dangereuses
FAUX
Il n’existe pas de lien direct entre troubles psychiques et passage à l’acte violent. Il y a par contre des facteurs de risques, comme la consommation d’alcool ou de drogue ; l’isolement social, la rupture de soins.
Selon l’HAS (Haute Autorité de Santé), tous types de violence confondus, 3% à 5% seulement des actes violents dans la société seraient dus à des personnes souffrant de troubles psychiques
3) Le Burn Out peut entrainer une maladie psychique
VRAI
Le Burn-Out n’est pas considéré comme un trouble psychique à proprement parler. Selon la définition de la Haute Autorité de Santé, le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel, est défini comme un état « d’épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Par contre s’il n’est pas soigné, il peut devenir un premier pas vers la dépression.
4) Les moqueries, les discriminations, les reproches, accentuent l’état psychique de la personne
VRAI
Subir constamment de l’ironie et la méchanceté des gens, renforce le stress et le sentiment d’angoisse et peut pousser encore davantage à la dévalorisation de soi, à la culpabilisation et à l’isolement.
La bonne attitude face à une personne qui s’isole est d’instaurer le dialogue. Sortir d’une posture de jugement pour adhérer à une posture d’accueil, d’écoute et de compréhension.
5) Il est préférable de cacher son handicap pour être embauché
VRAI ET FAUX
Les personnes en situation de handicap ont le droit de ne pas mentionner leur situation.
Cependant, le meilleur moyen pour mettre en place d’éventuelles adaptations est d’évoquer le sujet par l’angle des besoins.
Les personnes craignent de parler de leur handicap psychique et ne savent pas comment l’aborder, car la maladie véhicule énormément de préjugés négatifs.
Ne pas parler de leurs troubles, peut renforcer leur mise à l’écart et aggraver leur situation.
Il faut donc sensibiliser, faire connaître la maladie et permettre aux personnes d’exprimer leurs souffrances et leurs difficultés personnelles dans un environnement bienveillant
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